Un conseil pour se lancer ? N’ayez pas peur d’échouer. Cette barrière est difficile à surmonter mais ça représente tellement d’apprentissages que ça en vaut la peine.
Anelka Guilbert, Social Media Manager Créative en Freelance
Peux-tu nous présenter ton entreprise ?
Anelka Guilbert : Je suis co-fondatrice de l’Agence Albator en compagnie de Clément, mon associé. Il s’agit d’une Agence Social Media centrée sur les besoins client, qui vise à accompagner nos partenaires dans l’animation de leurs réseaux sociaux. Nous proposons une palette de services allant de la Stratégie social média (À qui s’adresse-t-on ? Dans quel but ? Grâce à quel message ?) à la mise en place de celle-ci via la création de contenu mais également l’ensemble des dispositifs digitaux permettant un effet levier pour atteindre et dépasser les objectifs fixés : social ads, influence, partenariat cross-marques…
Nos clients se retrouvent autour de 3 profils :
– Les premiers, qui ont conscience du potentiel des réseaux sociaux mais n’ont pas les compétences en interne
– Les seconds, qui manquent de temps pour s’occuper des missions
– Enfin, les troisièmes, qui ont un besoin ponctuel de communication intense
De manière générale, on collabore avec des porteurs de projet avec lesquels nous partageons des valeurs communes : éthique, responsabilité, durabilité … et (surtout) où l’humain est au centre !
Quels partenaires métiers t’ont aidé dans ton développement ?
Les clients sont nos premiers partenaires. L’IFEPSA, un institut proposant des formations STAPS, fut l’un des premiers à nous faire confiance. Ce projet nous a permis de nous lancer pleinement. C’est un plaisir d’évoluer à leurs côtés encore à ce jour. Dans le même temps, nous avons également eu la chance d’assister au lancement de Maeli Paris. Il s’agit d’une jolie marque de prêt à porter éthique basée sur l’upcycling. Une belle aventure dont nous apprenons quotidiennement grâce à une fondatrice hyper impliquée, Amélie Samson avec qui nous co-construisons les contenus.
Puis, nous sommes entrés en contact avec Digilitix, agence de growth hacking basée à Paris qui nous a permis de prendre du recul sur notre travail et de solidifier notre offre et expérience client. Grâce à eux, nous pouvons désormais accompagner notamment GaPayLo, une solution innovante de protection de l’investissement locatif qui révolutionne son marché.
Personnellement, le parcours de Julia Coudert (Social Media Manager Freelance) m’inspire beaucoup et me donne envie d’aller plus loin dans le métier. Sa transparence est une vraie bulle d’air et je raffole de ses contenus toujours très pertinents !
Quelles sont les ambitions pour ton entreprise ?
Le premier objectif qui n’en est pas vraiment un : rester à 2 dans l’agence, nous aimons la liberté et la mobilité de ce modèle à deux parties prenantes et n’avons donc pas pour objectif de recruter dans les années à venir.
Deuxième objectif : s’entourer de freelances, construire une équipe avec des compétences complémentaires pour proposer un accompagnement le plus complet possible et avoir un vrai impact sur l’ensemble de la stratégie de communication.
Troisième objectif : Améliorer en continu notre expérience client, en la personnalisant au maximum, que ce soit par les outils ou les modes de fonctionnement pour adapter à chaque personnalité notre accompagnement.
J’avais toujours dit que je n’aurais jamais ma boîte !
Anelka Guilbert, Social Media Manager Créative en Freelance
Peux tu nous dire quelques mots sur ton parcours ?
J’avais toujours dit que je n’aurais jamais ma boîte ! (Rires, NDLR) Ayant grandi avec des parents entrepreneurs, très absorbés par leur travail, je ne voulais pas être entrepreneuse.
J’ai fait des études dans le tourisme, je suis passionnée de voyage. Lors de mon stage de fin d’étude au Vietnam, j’ai intégré une startup dans la location longue durée à destination des expatriés. Cette première expérience en tant que communicante, au sein d’un projet en hyper croissance a planté une première graine dans mon esprit.
De retour en France, jeune diplômée, j’avais en tête d’intégrer une agence de communication pour gagner en compétences mais les offres ne se bousculaient pas et mon profil junior n’a pas aidé. Je me suis donc tournée vers mes premiers amours et ai rejoins l’équipe du Saint Julien, un hôtel angevin. Réceptionniste, j’ai commencé à gérer en parallèle les réseaux de l’établissement. Quelques mois plus tard, je décrochais l’emploi dans mes rêves en agence et surprise, les gérants me demandèrent de continuer l’animation de leurs réseaux en freelance. Et voilà, comment, j’ai fait mes premiers pas dans l’entreprenariat !
J’ai travaillé en agence en tant que Social Media Manager pendant 4 ans, ma micro-entreprise sous le bras, gardant le lien avec mon client historique. Quatre années fabuleuses où j’ai pu apprendre, tester et évoluer auprès d’une multitude d’enseignes. Puis, l’agence dans laquelle je me trouvais a pris un tournant stratégique, où la relation client avait tendance à disparaître et l’accompagnement perdait en personnalisation. Je ne m’y retrouvais plus, j’étais passionnée par mon métier mais le voyait évoluer autrement. Puis, j’ai rencontré mon associé Clément, qui était Chargé de Communication et d’Événementiel à Decathlon et qui voulait se lancer depuis toujours. Nous partagions une vision commune et nos compétences se complétaient à merveille, il n’en fallait pas plus : L’agence Albator est née !
Qu’est-ce qui t’anime ?
J’aime apprendre, aller toujours plus loin dans l’acquisition de compétences dans des domaines très différents. C’est sans doute pourquoi nous n’avons pas de niche particulière dans les enseignes que nous accompagnons, j’aime cette diversité, elle m’anime. C’est un peu comme un voyage à travers les univers, une découverte permanente.
Le déclic pour lancer ton activité ?
Lorsque j’étais en agence, j’accompagnais une marque dans la cosmétique à l’éthique douteuse, ça m’a beaucoup perturbé. Au fil des incohérences, ma capacité à créer du contenu et ma créativité se réduisaient. À un moment, je me suis dit “stop” !
Mon métier participe à la croissance des enseignes qui forgent à leur échelle le monde de demain. Je ne me voyais donc plus prendre part à des activités qui n’ont pas une vision durable. L’envie de devenir décisionnaire, accompagner des sociétés dans lesquelles je crois et qui partagent mes valeurs sont des choses qui sont devenues évidentes, d’un seul coup.