L’une des choses que j’apprécie le plus, c’est d’avoir une relation de confiance avec mes clients.
Clément Chassagnard, Illustrateur et designer graphique indépendant
Peux-tu nous présenter ton entreprise ?
Clément Chassagnard : Graphiste et illustrateur, je suis à mon compte depuis 2009. Auparavant, j’ai travaillé en tant que salarié au service communication d’une mairie et dans une maison d’édition à Paris. À mes débuts en freelance, j’ai œuvré sur dans le secteur de l’édition jeunesse, sur des couvertures de romans pour les ados et des livres d’art. Alors spécialisé dans le domaine du print, j’ai réalisé beaucoup de maquettes de livres, des brochures institutionnelles, des rapports annuels.
Dernièrement, je me concentre aussi sur l’illustration, notamment sur la réalisation de portraits et c’est une compétence que j’aime utiliser pour mes clients. J’aimerais aussi faire une expo prochainement.
Récemment, pour l’agence Little Sister, j’ai réalisé des covers pour un podcast lié à L’Institut Français, c’est un projet qui va se continuer, très sympa à faire.
Quels partenaires métiers t’ont aidé dans ton développement ?
Mon tout premier client, les éditions Gallimard Jeunesse et notamment sa directrice artistique de l’époque, Elisabeth Cohat, m’ont aidé à démarrer en freelance. Puis j’ai collaboré avec Loïc Le Gall, un Directeur Artistique qui m’a fait confiance et m’a appris plein de choses sur le secteur du livre.
Enfin, je pense à Céline Ottenwaelter des éditions Seuil Jeunesse, aux éditions Marabout avec qui je collabore régulièrement. Et bien sûr aux amis freelances avec lesquels j’ai pu échanger sur toutes les problématiques liées au métier.
Quelles sont les ambitions pour ton entreprise ?
Avec mes clients récurrents, j’ai envie de maintenir une bonne relation et je privilégie le côté humain. Par ailleurs, j’aimerais travailler en graphisme avec de nouveaux partenaires, sur des sujets qui me sortent de ma zone de confort.
Concernant l’illustration, c’est l’un de mes objectifs pour 2023, aller plus loin, y consacrer davantage de temps. D’un point de vue général, j’ai envie de m’orienter vers des entreprises qui partagent mes valeurs, notamment liées à l’écologie.
Prospecter en continu ! Il faut relancer la machine, même quand c’est le moins évident, c’est-à-dire pendant les périodes de rush.
Clément Chassagnard, Illustrateur et designer graphique indépendant
Peux tu nous dire quelques mots sur ton parcours ?
Le début de mon parcours, c’est le salariat. Aux éditions Denoël, j’ai acquis des capacités d’adaptation dans un flux de production assez tendu car j’étais seul à m’occuper de toutes les couvertures des livres. Après ce CDD, j’ai continué à travailler pour eux en freelance, et la transition vers le statut d’indépendant s’est faite de manière naturelle. Ensuite, j’ai atteint des chiffres d’affaires annuels corrects, qui se sont maintenus dans le temps.
Arrivé à Angers début 2021, j’ai travaillé un an à la maison, mais j’ai eu ensuite l’envie de retrouver un lieu de travail partagé car j’avais connu cette expérience à Paris. En janvier 2022, je suis arrivé à WeForge et cela m’a permis de prendre un nouveau départ. J’ai découvert les fresques du climat avec Open Lande Anjou, les concerts avec d’autres forgerons, c’est très stimulant. Récemment, j’ai collaboré avec mon voisin de bureau Stéphane Degonde, fondateur de Ludhealth.
Qu’est-ce qui t’anime ?
L’une des choses que j’apprécie le plus, c’est d’avoir une relation de confiance avec mes clients pour pouvoir les aider. Je recherche l’alignement des planètes : un projet intéressant et viable économiquement, avec des valeurs que je partage, de bonnes relations humaines, le tout pour travailler de manière sereine. En parallèle, je suis passionné par la sphère culturelle : l’art, la littérature, la musique (notamment le Metal, NDLR). Enfin, les enjeux écologiques me questionnent et m’intéressent beaucoup.
Bosser dans un espace de travail partagé, pourquoi ?
D’abord, cela permet de distinguer vie perso et vie pro. Surtout à partir du moment où tu as un enfant ! (Rires, NDLR). À Paris, j’ai connu 2 espaces de coworking assez petits où nous étions une dizaine. Une expérience qui m’a permis de tisser des liens. Dans un lieu spécialisé dans l’édition, j’aimais partager des moments avec des métiers connexes.
Enfin, troisième expérience chez WeForge, où je construis des relations pro et perso avec des gens qui travaillent dans des domaines variés. Je participe volontiers aux événements : yoga, fresques du climat, apéros…
Un conseil pour quelqu’un qui souhaite se lancer à son compte ?
Un petit mot sur WeForge ?
