Ce qui fait la diffĂ©rence dans notre mĂ©tier, c’est le rĂ©seau professionnel.
Juliette COTTIN, Journaliste/Rédactrice indépendante
Peux-tu te présenter ?
Juliette Cottin : Jâai 35 ans, je suis journaliste indĂ©pendante et communicante. Ainsi, mon mĂ©tier principal est pigiste : soit je rĂ©ponds aux commandes des mĂ©dias avec lesquels je collabore dĂ©jĂ rĂ©guliĂšrement, soit je propose des idĂ©es de sujets Ă ces mĂ©dias ou Ă de nouveaux prospects. Par exemple : Le Courrier de lâOuest, Ouest France⊠Par ailleurs, mon employeur principal est Union Sociale, le mensuel de lâUniopss (Union nationale interfĂ©dĂ©rale des Ćuvres et organismes privĂ©s sanitaires et sociaux) pour le volet journalisme. CĂŽtĂ© communication, je rĂ©ponds Ă des commandes dâarticles pour des institutions ou des entreprises. Je travaille notamment avec Vivre Ă Angers, Anjou Eco⊠Il mâarrive aussi de rĂ©diger des communiquĂ©s ou des dossiers de presse.
Quels partenaires mĂ©tiers tâont aidĂ© dans ton dĂ©veloppement ?
En premier lieu, WeForge ! Travaillant avec les mĂ©dias locaux, câest une chance dâavoir des sources dâinspiration tout autour de moi. Lâespace de travail partagĂ© est un pourvoyeur inĂ©puisable d’idĂ©es de sujets ! (Rires, NDLR). DerniĂšrement, jâai interviewĂ© Virginie Beurton-Le Mignon – Dirigeante de Valeurs & co, AssociĂ©e de Galeries dâArt – sur la place de la femme cheffe dâentreprise dans la tech, avec lâassociation Femmes du Digital Ouest. Jâai Ă©galement Ă©crit des articles pour les blogs de mes voisins de bureau et rĂ©alisĂ© des missions de rĂ©dactionnel pour des projets Startup Studio.
Travaillant avec les mĂ©dias locaux, câest une chance dâavoir des sources dâinspiration tout autour de moi. Lâespace de travail partagĂ© est un pourvoyeur inĂ©puisable d’idĂ©es de sujets !
Juliette COTTIN, Journaliste/Rédactrice indépendante
Qu’est ce qui t’anime ?
Ce qui rĂ©sume mon engagement pro et perso, câest lâassociation ReportâCitĂ© qui fait de lâĂ©ducation aux mĂ©dias et sensibilise diffĂ©rents types de publics Ă la maniĂšre dont est produite et consommĂ©e lâinformation. Nous nous rĂ©unissons rĂ©guliĂšrement Ă WeForge. A cĂŽtĂ©, je suis programmatrice du Babes Day, l’Ă©vĂ©nement phare de l’association Babes Voices. Tout rĂ©cemment, nous avons lancĂ© le podcast âF* Clubâ avec Radio Campus Angers afin de faire vivre lâasso tout au long de lâannĂ©e et de garder un lien avec notre communautĂ©.
Le déclic pour lancer ton activité ?
Cela remonte un peu⊠(Rires, NDLR). LâidĂ©e mâest venue Ă la fin du collĂšge, lorsque jâai pris conscience que jâallais devoir passer vraiment beaucoup de temps au travail ! Ce qui me plaĂźt le plus avec le journalisme, câest de garder une ouverture dâesprit au quotidien et de ne jamais vivre 2 journĂ©es qui se ressemblent, jâadore ça !
Bosser dans un espace de travail partagé, pourquoi ?
Dâun point de vue personnel, le fait d’ĂȘtre Ă son compte en tant que journaliste, avec les nombreux dĂ©placements Ă travers la France, amĂšne une certaine forme de solitude. Câest important de sâentourer et dâavoir âun camp de baseâ. Si des lieux comme WeForge, ou le club de la presse de lâAnjou, permettent de rompre lâisolement, ils sont aussi les endroits parfaits pour crĂ©er et entretenir son rĂ©seau professionnel. Ce dernier facteur est primordial pour nourrir mes idĂ©es de sujets potentiels et trouver de nouvelles commandes⊠afin que je continue Ă dĂ©velopper mon activitĂ© !
Un conseil pour quelquâun qui souhaite crĂ©er son entreprise ?
Lorsque lâon se lance, la pige est gĂ©nĂ©ralement la porte dâentrĂ©e dans le monde du journalisme et le salariat se rarĂ©fie. Ce que je conseillerais Ă un jeune journaliste : se tourner vers les clubs pro, les clubs de pigistes, les syndicats… suivre des groupes dâentraide en ligne : “Profession : pigiste”, qui organise les 48 heures de la pige par exemple. Ce qu’il faut garder en tĂȘte, car câest ce qui fait la diffĂ©rence dans notre mĂ©tier : construire son rĂ©seau.
Un petit mot sur WeForge ?
Avant de mâinstaller au camp de base des entrepreneurs, il y a 5 ans environ, jâai travaillĂ© Ă mon compte chez moi comme bon nombre de travailleurs indĂ©pendants. Jâai vite ressenti le besoin de frĂ©quenter un lieu de vie avec dâautres personnes qui partagent mes problĂ©matiques et mes valeurs. Je me sens parfaitement Ă ma place dans le bureau âbabes cornerâ, lâambiance est gĂ©niale avec 3 graphistes/illustrateurs, une communicante et un dĂ©veloppeur web. Les regards se croisent et câest une chance dâavoir ce vivier de collaborations potentielles.
Juliette COTTIN